« Moderne Maharajah », des Arts décoratifs aux arts joailliers
Connu sous son titre de Maharajah d’Indore, Yeshwant Rao Holkar II (1908-1961) fut le 14ème souverain de la dynastie indienne des Holkar (r. 1926-1947). Il fut aussi l’un des hommes les plus riches de son temps, et son train de vie mirobolant fascina ses contemporains. Mais ce qui lui valut de passer à la postérité, ce fut son goût avant-gardiste en architecture et dans le design mobilier, qui marqua profondément les arts décoratifs européens des années 30.
C’est donc une belle idée qu’a eue le Musée des Arts décoratifs de présenter jusqu’au 12 janvier 2020 une exposition consacrée à ce prince indien sous le titre : « Moderne Maharajah, un mécène des années 30 », faisant renaître cette figure hors-norme.
Yeshwant Rao Holkar II naquit en Inde mais son éducation se partagea entre deux continents : d’un côté, son pays natal, l’Inde traditionnelle, encore son domination du Raj britannique ; de l’autre côté, l’Europe moderne de l’entre-deux guerres, où il fit une partie de ses études (notamment à ChristChurch College, Oxford) et qu’il parcourut sans relâche.
Amin Jaffer, conservateur en chef de la Al Thani Collection Foundation qui est partenaire de l’exposition, explique « qu’à travers son double rôle de prince indien et d’esthète européen, le maharajah Yeshwant Rao Holkar II d’Indore incarne une synthèse parfaite entre Orient et Occident. Ces deux dimensions de sa personnalité ne sont peut-être nulle part mieux représentées que dans le double portrait par Bernard Boutet de Monvel« .
Les rencontres et les amitiés qu’il noua en Europe eurent un profond impact sur l’éducation du goût du jeune Maharajah. Très rapidement, il acquit une connaissance intime des arts de son époque, un goût pointu et une vision esthétique très personnelle. Dans son entourage proche, on trouvait son précepteur francophone le Dr Marcel Hardy, l’écrivain et conseiller artistique Henri-Pierre Roché et surtout, Eckart Muthesius, l’ami architecte berlinois rencontré à Oxford en 1929, peu de temps avant que le maharajah ne prît ses fonctions officielles. En octobre 1929, il rencontra – pour une unique fois semble-t-il – le couturier, collectionneur et mécène Jacques Doucet, qui lui fit forte impression.
Fasciné par le mode de vie occidental et par les figures artistiques européennes des années Trente, le Maharajah d’Indore, accompagné de son épouse la Maharani Sanyogita Devi (1913-1937), commandita en vue de leur retour en Inde la première construction moderniste du pays : le Palais de Manik Bagh. Eckart Muthesius, parfaitement conscient que « les goûts modernes européens (du maharajah) doivent se mêler à la tradition indienne sans y faire corps étranger », fut en charge de la construction et de l’aménagement du Palais (1930-1933). Le résultat en fut une oeuvre d’art total, une icône de l’architecture moderne des années 30 qui n’est pas sans évoquer le clos Saint-Bernard de Charles et Marie-Laure de Noailles, la villa E-1027 d’Eileen Gray et Jean Badovici, ou bien plus tard la construction de Chandigarh (Pendjab, Inde) par Le Corbusier.
Raphaëlle Billé et Louise Curtis, commissaires de cette remarquable exposition, expliquent être allées à rebours de l’image stéréotypée du maharajah évoluant dans les fastes d’un palais des mille et une nuits – image forcément alimentée par les commandes somptuaires que fit Yeshwant Rao Holkar II d’un train, de deux avions, de caravanes et tentes de chasse, ou même encore d’une péniche (projet finalement non abouti)!
Le parti-pris de l’exposition est de montrer ce qui fut dans un bref laps de temps – les années 1926 à 1937 -, l’élaboration d’un « rêve moderne » : la conception toute personnelle d’un habitat confortable, où prenait place un mobilier aux lignes épurées, signé des grands noms de l’époque. On rencontre ainsi des créations de Eckart Muthesius, Eileen Gray, Le Corbusier, Emile Ruhlmann, Louis Sognot et Charlotte Alix, Jean Puiforcat, Ivan Da Silva Bruhns, Constantin Brancusi. Reconstituer cet héritage unique, dispersé lors d’une vente aux enchères historique à Monaco en 1980, permet de faire renaître une sensibilité singulière, et l’esprit d’une époque.
La mort prématurée de la Maharani en Suisse en août 1937 mit fin à cette effervescence créatrice. Près d’un siècle plus tard, le palais de Manik Bagh, dit aussi « le jardin des rubis », demeure un jalon marquant des Arts décoratifs européens.
Une autre passion fit entrer le Maharajah d’Indore dans la légende des années 30 : son étonnante collection de pierres gemmes.
Diamants, émeraudes, rubis, saphirs et perles essentiellement apparaissent, innombrables, sur les portraits peints, les photographies, et les films amateurs diffusés dans différentes sections de l’exposition. Ainsi du très charmant film scénarisé et réalisé par Henri-Pierre Roché et par le Maharajah intitulé « Le trésor de Tuy-Tuy-Katapa » sur une intrigue de vols de bijoux et dans lequel les protagonistes sont le Maharajah, la Maharani et leurs proches amis.
Le propos de « Moderne Maharajah » n’est évidement pas le bijou, mais la passion du couple pour les gemmes et pour les arts joailliers européens ponctue l’exposition et transparaît dans chacune de leurs représentations graphiques. L’exposition présente ainsi six pièces joaillières de très belle facture et toute une série de gouachés joailliers réalisés par les grands noms de la Place Vendôme.
Le goût de la parure fait partie intégrante de la culture hindoue et relie le Maharajah à son héritage familial, paternel en particulier. Nous découvrons cependant que dans ce domaine-là également, Yeshwant Rao Holkar II sut faire montre d’avant-gardisme : les bijoux que le couple princier acquiert en Europe, notamment à Paris chez Mauboussin, Van Cleef & Arpels ou Chaumet sont l’exacte traduction ce goût moderne que reflétaient leur mobilier et leurs œuvres d’art.
Le nom d’Indore est du reste passé à la postérité grâce à deux diamants parmi les plus célèbres du monde : les fameuses « poires d’Indore » qu’un œil averti reconnaîtra, sous une forme ou sous une autre, tout au long du parcours de « Moderne Maharajah » et dont l’histoire mérite à elle seule d’être racontée.
« Les joyaux du Maharajah d’Indore : de la tradition indienne à l’avant-garde européenne »
Un couple très en vue
L’entrée de l’exposition s’ouvre sur une émouvante photo du couple prise par Man Ray dans les années 1927-1930. Complices, amoureux, détendus, Yeshwant Rao Holkar II et la Maharani Sanyogita Devi forment un couple qui semblent sortis d’un roman de Fitzgerald.
Suspendu au cou du Maharajah, on aperçoit un collier d’une grande simplicité formé d’une chaîne et d’une gemme taillée « en cartouche ». Appelé « taweez », ce pendentif est un talisman aux propriétés bienveillantes. La symbolique accordée aux gemmes est une notion profondément ancrée dans les croyances et la culture indienne. Ce bijou-amulette, dont la Collection Al Thani possédait un exemplaire très similaire, révèle la fidélité du Maharajah à la tradition indienne… à ceci près que le porté, torse nu sous une robe de chambre en soie, est résolument moderne!
Portraits de la dynastie Holkar et bijoux d’apparats traditionnels : l’identité indienne du Maharajah d’Indore
La première salle de l’exposition présente une galerie de portraits, peints ou photographiés, des membres de la dynastie Holkar. Une partie de ces archives provient de la collection privée du fils du Maharajah d’Indore, Richard Holkar. Les parures joaillières traditionnelles figurent en nombre sur ces portraits. Les plus anciennes sont montées sur or jaune et révèlent des cascades de pierres précieuses.
Ainsi, dès 1920, on voit Yeshwant Rao Holkar II poser en costume traditionnel avec un collier composé de sept rangs de perles fines à faire pâlir d’envie Aphrodite. Le 9 mai 1930, lorsque le Maharajah d’Indore accède au trône, il est paré d’un spectaculaire collier composé d’émeraudes et de diamants que son père, Tukoji Rao Holkar III (1890-1978), portait également avant son abdication en février 1926.
Lorsqu’il est présent à Indore (ville aujourd’hui située dans l’État du Madhya Pradesh) le Maharajah est en représentation. Son rôle symbolique l’oblige à paraître revêtu du costume marathe traditionnel que complètent divers insignes et décorations attestant ses responsabilités princières. En cliquant sur ce portrait officiel de 1931, on découvre le Maharajah paré d’un imposant collier de cérémonie et coiffé d’un sarpech (ornement de turban princier) recouvert de diamants – dont cinq sont de taille spectaculaire -, alourdi de gemmes polies en forme de goutte, probablement des spinelles rouges ou des émeraudes provenant du trésor des Empereurs Moghols déchus. A la droite de son couvre-chef est suspendue une lourde pampille de perles fines et de gouttes d’émeraudes, ou de spinelles, qu’on appelle « turra ».
Ces bijoux parfaitement traditionnels soulignent le respect porté à la tradition par le Maharajah d’Indore. Lorsque ce dernier se trouve en Europe, notamment en France où il possède deux résidences, nous voyons son style se transformer et les bijoux du couple princier diffèrent alors radicalement de ceux vus en Inde. Ainsi, les bijoux reflètent le double visage, la double culture et pour ainsi dire la double existence du couple.
Le couple Holkar à Paris : des bijoux pour la Maharani.
Figures du pouvoir et de la tradition en Inde, le Maharajah et la Maharani se transformaient en Europe en phares de l’avant-garde, et fascinaient leurs contemporains par leur élégance et leur opulence. Les bijoux que portait le couple, parfois à tour de rôle, participaient pleinement de ce prestige.
Yeshwant Rao Holkar II et la Sanyogita Devi furent familiers des Maisons Chaumet, Mauboussin ,Van Cleef & Arpels chez qui ils allaient régulièrement acquérir de nouveaux bijoux montés non plus sur or jaune mais sur platine, ou bien pour faire sertir les gemmes de leur cassette personnelle sur de nouvelles montures de facture moderne.
Au sein de l’exposition, face à la reconstitution de la chambre à coucher de la Maharani telle qu’elle existait à Manik Bagh (et où les coffres à bijoux sécurisés, transparents, étaient intégrés aux murs du dressing), sont exposés, entres autres, huit dessins de pièces joaillières commandées chez Van Cleef & Arpels. On peut ainsi apercevoir une paire de pampilles en diamants baguette et perles de rubis, un tour de cou en brillants, des boutons de manchettes, une paire de clips, une boîte à cigarette. Tous ces bijoux sont résolument modernes, le plus souvent monochromes ou bi-couleur. Les assortiments de couleurs et les techniques de serti étaient on ne peut plus éloignés de ce qui se pratiquait dans les ateliers en Inde (serti kundan)
Le bracelet (ci-dessus) appartient au registre de la « joaillerie blanche ». Composé de platine et diamants, il se caractérise par sa souplesse, un travail ajouré et une symétrie dans les ornements. Au centre du bracelet se trouve un symbole tout à fait européen : le nœud d’Héraclès. Ce noeud symbolise le mariage depuis que dans la Rome antique la mariée serrait sa tunique d’un nœud que son mari dénouait lors de la nuit de noces. Héraclès ayant eu selon la légende soixante-dix enfants, le nœud est également associé à la fécondité. Promis l’un à l’autre depuis leur tendre enfance, Yeshwant Rao Holkar II et Sanyogita Devi se marièrent en 1924, alors que cette dernière était alors âgée de seulement dix ans. Les photos de Man Ray prises vers 1927-1930 et les films de Eckart Muthesius révèlent un couple profondément épris.
Chaumet et les diamants dits « Poires d’Indore »
Tukoji Rao Holkar III (1890-1978), père de Yeshwant Rao Holkar II, fut contraint d’abdiquer prématurément en raison d’un scandale qui aurait pu inspirer Agatha Christie. C’est lui qui avait fait découvrir l’Europe à son fils, l’emmenant en voyage à ses côtés, lui offrant l’éducation anglaise requise pour les princes de son rang sous le Raj Britannique.
Peut-être est-ce lui encore qui lui transmis sa passion pour les diamants. Ainsi, Tukoji Rao Holkar III avait fait l’acquisition chez Chaumet à Paris en octobre 1913 de deux diamants incolores exceptionnels taillés en forme de poire : l’un de 46,95 carats, l’autre de 46,70 carats.
Cette paire de diamants, aussitôt renommée les « poires d’Indore », fut conservée par les Holkar jusqu’à l’avènement de la République Indienne en 1947, et les archives de la Maison Chaumet racontent les différentes propositions de monture qui furent proposées au père, puis au fils. L’exposition du MAD présente ces très belles archives.
Les poires d’indore, Jacques Goulet et la Maison Mauboussin
La relation avec Mauboussin part d’une amitié personnelle. Le Maharajah d’Indore s’était lié d’amitié avec Jean Goulet, membre d’une branche cadette de la famille Mauboussin. Peu après, au début des années 30, ce dernier fut appelé à reprendre les rênes de la maison familiale, avec son père Marcel. C’est ainsi qu’en 1933, Maubousssin – maison classée alors comme très avant-gardiste dans la création de bijoux – devint le joaillier officiel de la famille princière. Jean Goulet fut invité à Indore pour inventorier et estimer le trésor familial, ce qui prit deux longs mois, explique Amin Jaffer dans Fastes occidentaux des maharajahs. On chargea la maison Mauboussin de créer de nombreuses pièces d’apparat. Mais surtout, on lui confia les gemmes du trésor d’Holkar afin de concevoir pour elles des montures modernes, qui traduisaient l’époque. C’est ainsi que naquit l’imposant sautoir tout en symétrie, composé d’émeraudes, de diamants et des fameuses Poires d’Indore.
Une amusante réaction face à ces diamants nous vient du peintre Bernard Boutet de Monvel qui, le 6 août 1931, alors qu’il réalisait le portrait du Maharajah, écrivait de Paris à sa femme Delfina : « Je quitte ma toile à l’instant. J’espère (??) la ressemblance bien partie. La tête doit être finie demain, suivant mes vœux, ainsi que le collier, incroyable amas de diamants gros comme des bouchons de carafe. Bien embêtant à peindre… ». (Archives B. de Monvel, collection particulière)
En 1937, c’est chez aussi Mauboussin que le Maharajah acquit un autre diamant de renom : le Porter Rhodes d’un poids de 56,40 carats qui avait été découvert en 1890 dans la mine Kimberley en Afrique du Sud.
Mauboussin vendit également au Maharajah l’une de ses bagues préférées, qu’il porte à l’annulaire droit sur son portrait en costume marathe par B. de Monvel : celle ornée du rubis de 8, 01 carats présentée dans l’exposition dans une monture plus tardive créée par Harry Winston.
L’Indépendance de l’Inde, et la ruine des Maharajahs : Harry Winston acquiert les plus beaux joyaux du Maharajah d’Indore
Surnommé au XXème siècle le roi des diamants, Harry Winston constitua une incroyable collection de diamants entre 1950 et 1970 qui fut même un temps considérée comme la deuxième plus grande et plus importante collection de bijoux au monde, derrière celle de la Reine d’Angleterre !
Le Maharajah possédait quelques bijoux signés Harry Winston, dont ces deux bagues ornées de diamants bleus, parmi les plus rares trouvés dans la nature. Non sans une certaine ironie, le diamantaire acquit lorsque la splendeur des Maharajahs déclina, une partie des gemmes et parures de Yeshwant Rao Holkar II…
Ce fut le cas des deux poires d’Indore qui furent rachetées en 1946. Harry Winston les fit légèrement retailler pour obtenir plus d’éclat encore. Ces diamants, au milieu de tant d’autres dont le Hope, firent partie de l’exposition itinérante « Court of Jewels » organisée entre 1949 et 1953 par le joaillier américain. Par la suite, les Poires d’Indore furent vendues à plusieurs reprises par le bijoutier au cours des décennies, puis par Christie’s en novembre 1987 pour 2,7 millions de dollars.
Aujourd’hui, elles font partie de la collection privée de Robert Mouawad.
La couleur de ces diamants a été gradée H et I (D étant le meilleur grade pour un diamant incolore). Les poires d’Indore ont une pureté VS2 (c’est-à-dire qu’observés à la loupe x10, on y aperçoit de « très petites inclusions », « very small inclusions »)
Ces magnifiques diamants historiques sont sertis en boucles d’oreilles.
Enfin, il est une dernière pièce de joaillerie de conception indienne mais montée à l’occidentale qui a appartenu aux Holkar dans la première moitié du XXème siècle et sur laquelle nous achèverons l’inventaire des bijoux du Maharah d’Indore qu’il nous est encore possible de voir aujourd’hui. Il s’agit du collier, nommé tardivement « Collier de l’inquisition », probablement en raison de l’origine colombienne des émeraudes.
Ce collier reprend la forme traditionnelle des colliers de cérémonie, mais il est monté à l’Européenne sur platine et dans l’esprit Art déco. Il appartenait déjà au père du Maharajah d’Indore au début du XXe siècle. En 1948, Harry Winston le leur racheta. Il fit aussi partie de l’exposition itinérante « Court of jewels ». En 1955, Cora Hubbard Williams en fit l’acquisition puis très généreusement l’offrit à la Smithsonian Institution en 1972.
Le collier contient 374 diamants et 15 émeraudes. Les émeraudes proviennent très probablement de Colombie et les diamants d’Inde (seule source de diamants jusqu’en 1723). La grande émeraude centrale en forme de tonneau pèse environ 45 carats ! Les gemmologues de la Smithsonian Institution estiment qu’en raison de sa couleur profonde et de sa clarté exceptionnelle, il s’agit de l’une des plus belles émeraudes au monde. Les pierres ont probablement été taillées en Inde au XVIIe siècle, ce qui en fait l’une des plus anciennes gemmes taillées de la National Gem Collection.
C’est à ce parcours de vie et du goût d’un homme partagé entre deux civilisations que nous invite la très belle exposition du Musée des Arts Décoratifs. Elle atteste une fois de plus que l’hôte, l’étranger, le nouveau venu peut renouveler profondément le regard que nous portons sur notre propre culture.
« Informations et lectures de référence »
Commissariat général de l’exposition
Olivier GABET, Directeur du Musée des Arts Décoratifs
Commissaires : Raphaëlle BILLÉ et Louise CURTIS
Scénographie : Studio BGC – Giovanna Comana et Iva Berton Gajsak
Moderne Maharajah, Ouvrage collectif publié sous la direction de Raphaèle Billé et Louise Curtis. Textes de Stéphane-Jacques Addade, Raphaèle Billé, Julie Blum, Louise Curtis et Guigone Rolland.
Graphisme : Laurent Fétis.
224 pages. 225 illustrations Format : 24 x 30 cm Relié 49 euros. Édition MAD
Un bijou pour la maharani (Ateliers jeune public)
La découverte des formes géométriques et des aplats de couleurs du palais Manik Bagh amène les enfants à imaginer, dessiner et réaliser le prototype d’un bijou moderne pour la maharani.
Pour tous renseignements et réservation : 01 44 55 59 25 / 59 75 je***@ma******.fr
Musée des Arts Décoratifs
107, rue de Rivoli
75001 Paris
Tél. : +33 (0)1 44 55 57 50
Métro : Palais-Royal, Pyramides ou Tuileries
Autobus : 21, 27, 39, 48, 68, 69, 72, 81, 95
Exposition réalisée avec le soutien de The Al Thani Collection Foundation
Sotheby’s, vente du 25 mai 1980, Mobilier moderniste.
Christie’s
« Visions of India », Londres, 5 octobre 1999
« Maharajahs & Mughal magnificence », New-York, 19 juin 2019.
Chaumet, Joaillier parisien depuis 1780. Flammarion. 2017
Bernard Boutet de Monvel, Stéphane-Jacques Addade
Editions de l’Amateur, 2001.
Fascinating life … by Richard Holkar, AD, septembre 2019
Mauboussin, joaillier de l’émotion, Marguerite de Cerval. Editions du Regard, 1992.
The Indore state gazetteer, 1931.
Fastes occidentaux de Maharajahs, Amin Jaffer, Citadelles & Mazenod. 2007.
Des Grands Moghols aux Maharajahs, joyaux de la collection Al Thani, RMN-Grand-Palais, 2017.
visuel de « une » : Mauboussin, années 1930, bague modifiée par Harry Winston vers 1940-1945. Marque : MAUBOUSSIN PARIS HW PT 950. Platine, rubis et diamants. Poids du rubis : 8, 01 ct. © Collection Al Thani 2015. Photo by Prudence Cuming