Presse

Skira Invitation 19 juin 2025

Invitation Skira pour signature de l'ouvrage Diamants de Golconde de Capucine Juncker

 

 

 

 

 

visuel de "une" : David Fraga @davidfragaphotography at @gemgeneve


AMA, Les montagnes de lumière par Phillip Barcio

AMA Art Media Agency
7 mai 2025
Les montagnes de lumière par Phillip Barcio

Si l’on demandait à un novice de désigner le berceau de l’extraction de diamants, il citerait probablement l’Afrique. Une réponse erronée, mais pas totalement dénuée de sens : aujourd’hui, environ deux tiers des diamants nouvellement extraits proviennent effectivement du continent africain. Pourtant, cette domination est relativement récente. L’histoire de l’exploitation des diamants remonte à au moins six siècles, tandis que les premières mines africaines connues datent d’il y a seulement 150 ans. « L’Inde est le véritable berceau historique des diamants, » explique Capucine Juncker, historienne, gemmologue et auteure spécialisée dans l’histoire de la joaillerie et les échanges culturels autour des pierres précieuses. « À l’exception de modestes gisements découverts à Bornéo, l’Inde est la seule source connue de diamants dans le monde jusqu’à la découverte des mines brésiliennes vers 1725. »

Dans son dernier ouvrage, Diamants de Golconde (Skira, 2024), Capucine Juncker consacre ses recherches aux légendaires diamants de Golconde, souvent considérés comme les plus convoités au monde. Il s’agit du premier livre entièrement dédié à ce sujet. « D’après les sources disponibles, l’on peut raisonnablement penser que l’extraction de diamants en Inde remonte au moins au IVe siècle avant J.-C., voire à une tradition minière encore plus ancienne, précise-t-elle. Le premier texte de référence sur le sujet figure dans l’Arthashastra, un traité sanskrit rédigé entre le IIIe siècle avant J.-C. et le IIIe siècle après J.-C. Ce document décrit un système organisé de production, de contrôle et de commerce des diamants et des gemmes, sous l’autorité de l’État. Cette organisation semble être l’héritière de pratiques encore plus anciennes, comme le suggère le Ratnapariksa, texte fondateur de la tradition lapidaire indienne. »

L’auteur romain Pline l’Ancien, au IIer siècle après J.-C., mentionne explicitement les diamants indiens dans son ouvrage Histoire naturelle. « Cela confirme non seulement l’ancienneté de leur exploitation, mais aussi leur circulation dans un réseau commercial international actif entre l’Inde et le monde romain, » souligne Capucine Juncker. Mais son intérêt pour les diamants de Golconde ne se limite pas aux faits et aux dates. Sa fascination s’enracine dans le pouvoir culturel, spirituel et mythique que ces pierres exercent depuis des siècles. Une partie de ce pouvoir tient à leur pureté exceptionnelle : les diamants de Golconde sont connus pour être parmi les plus immaculés jamais extraits.

« Qui dit Golconde, dit perfection de la matière, » affirme l’historienne et journaliste Gabrielle de Montmorin, qui anime une conférence sur les diamants de Golconde aux côtés de Capucine Juncker lors de l’édition 2025 de GemGenève. « La fascination exercée par les diamants dits de Golconde résulte d’une alchimie entre histoire et gemmologie, avec ce fameux Type IIa, c’est-à-dire le carbone le plus pur. Ajoutez à cela le fait que la mine est épuisée et vous obtenez tous les ingrédients d’une success story. » Le Type IIa fait référence à une classification chimique qui évalue la pureté d’un diamant. Une grande partie de cette pureté est liée à la présence d’azote, explique la journaliste spécialisée en gemmologie et joaillerie Richa Goyal Sikri. « L’azote est l’élément responsable de la teinte jaunâtre que l’on peut observer dans certains diamants, précise-t-elle. Les pierres de la région de Golconde sont célèbres parce que beaucoup d’entre eux ne contiennent aucune trace mesurable d’azote. »

Environ 98 % des diamants naturels contiennent des quantités significatives d’azote et sont classés comme Type Ia. « Le fait qu’un diamant soit de Type I n’empêche en rien qu’il soit incolore et parfaitement pur à l’intérieur, souligne Capucine Juncker. Les critères visuels et optiques utilisés pour évaluer un diamant en gemmologie sont indépendants de son type chimique. » Les diamants de Type IIa, prisés pour leur pureté chimique, représentent moins de 2 % de la production mondiale.

Encore plus rares, les diamants de Type IIb, qui ne représentent que 0,1 % des diamants extraits, incluent des pierres célèbres comme le Hope, le Wittelsbach, le Farnese blue ou encore l’Idol’s eye. « Ces diamants contiennent du bore, ce qui leur confère une teinte bleu-gris caractéristique, explique Capucine Juncker. Bien qu’ils soient encore plus rares que les diamants de Type IIa, ils ne sont pas plus purs, car le bore reste une impureté. »

Les dépôts alluviaux qui ont donné naissance aux légendaires diamants de Golconde étaient déjà épuisés au début du XIXe siècle. Cette rareté explique en partie leur statut exceptionnel aujourd’hui. Mais un autre facteur complique encore les choses : prouver l’origine d’un diamant relève presque de l’illusion. « Il est impossible de certifier qu’un diamant provient de Golconde, affirme Gabrielle de Montmorin. D’autres sites, comme l’Afrique du Sud, produisent également des diamants de Type IIa. Une pierre extraite là-bas pourrait très bien avoir été envoyée en Inde pour y être taillée, ce qui rend l’association entre le Type IIa et la provenance de Golconde infondée. D’ailleurs, un laboratoire comme le Swiss Gemmological Institute (SSEF) refuse de certifier une telle origine, car cela est scientifiquement et géologiquement impossible. » Capucine Juncker partage cet avis. « Il est scientifiquement impossible de déterminer où un diamant a été extrait, » confirme-t-elle. Elle précise également que le terme « Golconde » ne désigne pas une mine unique. « Il fait référence à une région historique et à une série de mines, dont la plupart se trouvaient le long du fleuve Krishna, explique-t-elle. De plus, tous les diamants extraits de cette région n’étaient pas d’une qualité exceptionnelle. On y trouvait aussi des diamants de Type I. L’étiquette “Golconde” est souvent idéalisée. En réalité, ce terme renvoie à une région (le Deccan), une histoire, une époque (avant 1725, date à laquelle les mines brésiliennes ont commencé à produire des pierres de qualité similaire) et une culture indo-islamique spécifique, mais pas à une qualité universelle. La véritable définition d’un diamant de Golconde repose sur une longue histoire minière, une traçabilité documentée et, parfois, des qualités gemmologiques exceptionnelles. »

Si des diamants de qualité similaire ont été extraits ailleurs depuis des siècles et que leur provenance reste incertaine, comment les diamants de Golconde parviennent-ils à maintenir leur valeur unique ? Une des raisons réside dans une essence mystérieuse et intangible qu’on leur attribue, une qualité que certains disent percevoir davantage par le ressenti que par des analyses scientifiques. Olivier Baroin, propriétaire de La Golconde, une boutique parisienne spécialisée dans les bijoux anciens, gère également les archives de la célèbre créatrice de bijoux Suzanne Belperron. Il se souvient d’une expertise récente commandée par une grande maison de ventes aux enchères. « En consultant les archives du client d’origine, je suis tombé sur une note datée du 17 août 1938, raconte-t-il. Celle-ci révélait que le client avait eu le choix entre deux bagues : l’une ornée d’un diamant de Golconde de 7,80 carats, proposé à 200.000 francs, et l’autre avec une pierre brésilienne de 8,28 carats, affichée à 100.000 francs. L’accent n’était pas mis sur des critères comme la couleur ou la pureté, mais sur une qualité cristalline unique, appelée “la matière”. Cet achat, et l’importance accordée à la provenance, montrent que cette qualité exceptionnelle, cette “matière”, était déjà très prisée à l’époque. » Mais qu’est-ce que la « matière » d’un diamant de Golconde ? Est-ce une substance ? Une forme ? Une qualité ?

« Ce sont des diamants mythiques ! » s’exclame Capucine Juncker. Les anciens traités lapidaires en sanskrit attribuaient aux diamants des propriétés « hautement codifiées, symboliques, astrologiques et spirituelles. Certaines formes cristallines, certaines couleurs ou même certaines “natures” sexuelles (féminine, neutre) pouvaient être jugées inappropriées, voire néfastes, selon la caste, le sexe ou la situation de celui ou celle qui les portait. Certains diamants étaient fortement déconseillés aux femmes enceintes, car leur énergie était réputée perturbatrice. »

Certains diamants de Golconde sont même associés à des malédictions. « Le plus emblématique d’entre eux est sans doute le Koh-i-Noor, poursuit Capucine Juncker. Ce diamant légendaire, dont le nom signifie “Montagne de lumière”, a traversé de nombreuses dynasties — moghole, perse, afghane, sikh, puis britannique — dans une histoire marquée par les conquêtes, les pillages et les assassinats. » Une croyance veut que seul un souverain féminin puisse porter le Koh-i-Noor, tout homme qui le porterait étant voué à mourir. « Comme l’explique le remarquable ouvrage de William Dalrymple et Anita Anand sur le sujet, cette légende est née en 1849, lors de l’annexion britannique du Pendjab, lorsque le diamant fut arraché des mains du dernier souverain sikh, le jeune Duleep Singh, pour être offert à la reine Victoria, précise Capucine Juncker. Depuis, il n’a été porté que par les reines d’Angleterre, une tradition qui perdure encore aujourd’hui, notamment dans la couronne de la reine mère. »

D’autres diamants de Golconde sont liés à des bouleversements historiques. « L’un des vols les plus célèbres de l’histoire de France, celui des Diamants de la Couronne, a lieu en 1792, en pleine tourmente de la Révolution française, raconte Capucine Juncker. Dérobés au garde-meuble de la Couronne sur plusieurs nuits consécutives, certains diamants furent récupérés, d’autres disparurent à jamais, et d’autres encore furent “masqués” par des transformations, comme le Hope. » Le célèbre diamant Hope, une pierre bleue-violette de 45,52 carats aujourd’hui conservé au Smithsonian, serait issu de l’un des diamants volés pendant la Révolution française. Selon Capucine Juncker, le diamant original, plus grand, aurait quitté l’Inde en 1666 sous sa forme brute avec le marchand de pierres précieuses français Jean-Baptiste Tavernier. Ce dernier l’avait baptisé Le Bleu de France et l’avait vendu à Louis XIV deux ans plus tard. Par succession, il devint la propriété de Louis XVI et de son épouse Marie-Antoinette, tous deux guillotinés peu après le vol du Bleu de France pendant la Révolution. Par la suite, le diamant fut retaillé, ce qui assombrit sa couleur, avant d’être acheté par des membres de la famille bancaire Hope, qui lui donnèrent son nom actuel.

En 1911, Evalyn Walsh McLean, héritière américaine et figure mondaine, fit l’acquisition du diamant Hope. Cet événement, selon Capucine Juncker, contribue à inscrire les diamants de Golconde dans l’imaginaire hollywoodien et la culture populaire contemporaine. « Pierre Cartier a orchestré cette vente avec une mise en scène presque cinématographique : héritage royal, malédiction ancienne, tragédie familiale, explique Capucine Juncker. « Le Hope devint la pièce de joaillerie préférée de Walsh McLean, qu’elle portait lors de soirées mondaines et qu’elle faisait même porter à son chien Mike, un dogue allemand ! Ce genre d’histoire alimente un imaginaire collectif que Hollywood s’est progressivement approprié. Des films mettant en scène des diamants “maudits”, inspirés par l’histoire du Hope ou des légendes similaires, ont vu le jour. Parmi eux, on trouve The Hope diamond mystery (1921), directement inspiré du Hope, ou encore The Moonstone, adapté plusieurs fois au cinéma et basé sur le roman de Wilkie Collins. »

Au final, peu importe que les malédictions associées à certains diamants de Golconde soient réelles, ou même qu’un diamant puisse être définitivement tracé jusqu’aux mines d’origine. Les diamants ont toujours été enveloppés de mystères et de mythes impossibles à prouver, ce qui fait partie de leur charme. Capucine Juncker cite sa légende préférée sur l’origine des diamants dans le premier chapitre de son livre. « C’est une histoire issue de la tradition sanskrite, qui raconte qu’un asura — une sorte de titan ou demi-dieu — fut capturé par les dieux du panthéon hindou et contraint de se sacrifier, raconte-t-elle. Frappé par la foudre d’Indra (vajra), ses membres auraient été transformés en “semences de joyaux”. Depuis, “des diamants ont été découverts dans les endroits de la Terre où des fragments des os du rival du Porteur de la foudre seraient tombés.” » C’est la beauté et l’ambiguïté de telles histoires qui confèrent à ces pierres précieuses leur étrange pouvoir d’attraction. Les connaisseurs, eux, doivent s’en remettre à leur propre sensibilité pour déterminer si leurs diamants possèdent la « matière », cette qualité mystérieuse qui leur permet d’être appelés Golconde.

Couverture de l'ouvrage Diamants de Golconde édité par les éditions Skira fin 2024
Diamants de Golconde @ SKIRA

AMA Art Media Agency
7 mai 2025
"3 questions à… Capucine Juncker" par Phillip Barcio

Capucine Juncker est l’auteure de Diamants de Golconde publié aux éditions Skira en 2024.
Capucine Juncker est l’auteure de Diamants de Golconde (Skira, 2024).

Qu’est-ce qui vous a inspiré à écrire Diamants de Golconde ?

Ce livre est né de la convergence de plusieurs passions : mon parcours en gemmologie, mon intérêt pour les échanges culturels entre l’Inde et l’Europe, et ma fascination pour le nom même de Golconde — un mot chargé de prestige, mais souvent déconnecté de sa réalité historique et géographique. Mon objectif était de raconter la véritable histoire de ces diamants : leurs origines indiennes et leur voyage depuis les mines alluviales du Deccan jusqu’aux différents empires qui se les disputaient. J’ai voulu mêler géographie, histoire, mythes, culture et gemmologie pour offrir un récit à la fois rigoureux et sensible.

Les diamants ont-ils toujours été utilisés comme ornements ?

Bien que les diamants soient employés comme ornements depuis l’Antiquité, notamment dans les statues hindoues représentant des déesses parées de bijoux, il me semble que leur fonction première relevait d’un autre ordre : spirituel, talismanique et politique. Dans l’Inde ancienne, le diamant était perçu comme une pierre de pouvoir : il protégeait, était associé au divin et consolidait la souveraineté. Les traités lapidaires hindous, comme le Ratnapariksa ou le Brhatsamhita, destinés aux joailliers, marchands et princes, montrent que les diamants étaient évalués selon des critères à la fois physiques et symboliques. Leur forme cristalline (par exemple octaédrique), leur couleur (associée à une divinité ou une caste), leur pureté optique et leur « nature sexuelle » (mâle, femelle ou neutre) déterminaient leurs vertus bénéfiques ou néfastes. Associé à la planète Vénus (Sukra), le diamant renforçait également sa valeur astrologique. Dans cette tradition, un bon diamant protégeait le souverain, repoussait les forces maléfiques et favorisait l’équilibre du royaume.

Les qualités utilitaires des diamants ont-elles aussi des racines anciennes ?

Absolument. En plus de leur fonction symbolique, les diamants avaient une dimension économique et stratégique. Dès l’Arthashastra, on mentionne les diamants comme une marchandise précieuse à forte valeur ajoutée, utilisée pour constituer des trésors royaux, sceller des alliances et affirmer le pouvoir de l’État. Les joailliers hindous exploitaient également l’extraordinaire dureté des diamants pour tailler ou graver d’autres pierres précieuses. Ce n’est probablement que plus tard que leur valeur esthétique pris le dessus, notamment pour les bijoux royaux. Cet usage s’est d’abord établi dans les cours Bahmanides et du Deccan, avant d’atteindre son apogée sous les Moghols, puis dans les traditions joaillières safavides, ottomanes et enfin européennes, où le diamant est devenu la pierre par excellence du prestige royal.

 

AMA Art Media Agency
https://fr.artmediaagency.com

 

Collier Taveez, XVIIe siècle, diamants et cordon de soie 1,36 × 1,18 × 0,84 cm (dimensions de la briolette centrale), SANTI


Gold'Or, Stones par Catherine de Vicenti

Gold'Or - La revue professionnelle suisse de la bijouterie et de l'horlogerie.
9ème édition

Retrouvez Gold'or en ligne en cliquant sur ce lien

The Wall Street Journal, Crown jewels par Peter Saenger

Le Wall Street Journal met à l'honneur Diamants de Golconde - Diamonds of Golconda (édition bilingue, Skira)

 

THE WALL STREET JOURNAL weekend
Saturday/Sunday, March 8 - 9, 2025
 VOL. CCLXXXV NO. 55
Exhibit - Crown jewels by Peter Saenger - C5

Double-page du Wall Street Journal. article de Peter Saenger page C5 consacré à Diamants de Golconde
The Wall Street Journal. Exhibit - Crown jewels by Peter Saenger - page C5
article consacré à l'ouvrage Diamants de Golconde de Capucine Juncker, éditions Skira
zoom sur l'article consacré à l'ouvrage Diamants de Golconde de Capucine Juncker publié aux éditions Skira

 

Pour lire le journal dans son intégralité, veuillez cliquer sur ce lien

Pour lire l'article consacré à Diamants de Golconde, veuillez cliquer sur le lien suivant :
2025 03 8 Wall Street Journal_Golconde_P2JW067000-4-C00500-1--------XA2025

 


Communiqué de presse : Diamants de Golconde

Première publication exclusivement consacrée aux diamants de Golconde, cet ouvrage propose une étude approfondie de la géographie et de l’histoire de la région, de la gemmologie, ainsi que de la mythologie construite autour de ces pierres précieuses et des grandes dynasties indiennes et européennes.

 

Édition bilingue en français et anglais, reliée, 23 x 30 cm
208 pages, 125 illustrations
ISBN 978-2-37074-217-9

France - 30 October 2024 / 50 €
UK - 28 November 2024 / £ 45
USA - December 31, 2024 / $ 55

À travers des recherches rigoureuses et des récits passionnants, Capucine Juncker nous emmène dans un voyage unique et scintillant qui débute en Inde antique, se poursuit dans les cours européennes du 18e siècle, et s’achève sur un magnifique panorama de créations contemporaines.

Située près d’Hyderabad dans la région indienne du Telangana sur le plateau du Deccan en Inde, Golconde fut autrefois une cité célèbre pour ses mines, réputées depuis l’Antiquité, ses ateliers de taille et son marché aux diamants. Les pierres précieuses issues
de ces légendaires mines de Golconde ont fasciné et intrigué les souverains du monde entier qui cherchèrent à acquérir ces trésors. On les retrouve dans de nombreux récits mythologiques, où ils occupent une place prépondérante, et de multiples propriétés – positives comme négatives – leur sont attribuées selon leur forme ou leur couleur. Tout à la fois cadeaux diplomatiques, modèles d’artisanat et moteurs de l’économie, ces diamants ont marqué l’imaginaire indien avant d’être très recherchés dans le monde entier.

Aujourd’hui, les diamants de Golconde figurent parmi les pièces les plus convoitées par les collectionneurs. Qu’ils soient encore conservés dans des collections publiques ou privées ou qu’ils aient malheureusement disparu dans les méandres de l’Histoire, chacun d’entre eux a un destin unique. Cet ouvrage revient en détail sur certains diamants parmi les plus célèbres, tels que le Koh-i-Noor, le Hope et bien d'autres, dévoilant les secrets et les légendes qui les entourent.

Un ouvrage de Capucine Juncker (autrice et directrice d’ouvrage), conférencière et enseignante en histoire du bijou et en gemmologie, autrice de nombreux essais et ouvrages sur les pierres précieuses, sur l’histoire de la joaillerie et ses créateurs.

 

 

RELATIONS POUR LA PRESSE & LES MÉDIAS

Philippe Fouchard-Filippi

Tel : +33 1 53 28 87 53 / +33 6 60 21 11 94

phff@fouchardfilippi.com

 www.fouchardfilippi.com

 

Couverture Diamants de Golconde ©Skira 2024

 

 

Veuillez cliquer sur ce lien pour vous abonner à la Newsletter de Property of a Lady

 


Les diamants de Golconde sont éternels. Beaux-Arts éditions.

Gustave Caillebotte : Peindre les hommes au musée d’Orsay

"La bibliothèque idéale pour découvrir la joaillerie"
page 61

Hors-série BeauxArts éditions
76 pages - Paru le 9 octobre 2024 - Broché - 22 × 28.5 cm - EAN : 9791020409362

Les diamants de Golconde sont éternels
C'est une histoire scintillante qui n'a jamais été racontée et dans laquelle la brillante Capucine Juncker, gemmologue et historienne du bijou, nous embarque, de l'Inde antique à la création contemporaine. Près d'Hyderabad, Golconde, fut autrefois une cité célèbre pour ses mines de diamants, ses ateliers de taille et son marché. Le Koh i-Noor, le Hope, le Sancy, l'Orlov... les diamants de Golconde, aux destins tous plus fabuleux les uns que les autres, ont suscité les convoitises des cours européennes. Aujourd'hui, ces trésors continuent de faire briller les yeux des collectionneurs. M.B.

Diamants de Golconde, de Capucine Juncker, bilingue en français et anglais, Skira,
208 p.,50 €.


Diamants de Golconde, entre mythe et réalité par Clarisse Normand. La Gazette Drouot

La Gazette Drouot, numéro 42, vendredi 22 novembre 2024

Le monde de l'art, Livres, par Clarisse Normand.

Pdf livre


Retrouvez également cet article sur le site de la Gazette Drouot, rubrique Art et patrimoine, à lire, à voir : Beau livre : Les diamants de Golconde, l'histoire d'une pierre mythique. 


Noël voyageur par Malika Bauwens. Beaux-Arts magazine

Beaux Arts Magazine n°486 - Décembre 2024
paru le 22 novembre 2024
Spécial cadeaux "Noël voyageur" par Malika Bauwens, page 60

Au royaume des diamants

Dites «Golconde»: les oreilles se dressent et les esprits s'évadent vers cette contrée indienne célèbre pour ses diamants, les plus gros et les plus beaux du monde. Capucine Juncker nous conte histoires et légendes de ces merveilles très tôt convoitées.

Page après page, nos yeux n'ont pas fini de briller à la vue des mythiques Koh-i-noor, Hope, vert de Dresde, Sancy et autres beautés qui ont fait le bonheur des têtes couronnées.

Diamants de Golconde par Capucine Juncker éd. Skira • 208 p. • 50 €


Chasse aux trésors par Bernard Babkine, Madame Figaro

Madame Figaro du 15 au 16 Novembre 2024

Chasse aux trésors, Bernard Babkine, page 110

Il était une fois Golconde, région indienne.

Et une mine de diamants près du fort. On se croirait dans un conte des Mille et une nuits ou Le Livre des merveilles, de Marco Polo, le premier à décrire ce lieu qui aurait vu naître des diamants éternels tels le Koh-i-noor ou le Régent. Une histoire du diamant à l'étincelant romanesque.

Éditions Skira, 208 p., 50 €.


6 New Books With a Bit of Glitter, by Milena Lazazzera. The New York Times

The New York Times

6 new books with a bit of glitter

Indian diamonds, pearls and the glow of gold are among the topics of these recent publications.

By Milena Lazazzera 

In print on Nov. 13, 2024, Section S, Page 9 in The New York Times International Edition

Digital version : 6 New Books With a Bit of Glitter - The New York Times


Se plonger dans le livre « Diamants de Golconde », par Sandrine Merle. The French Jewelry Post

THE FRENCH JEWELRY POST
Mon agenda
Se plonger dans le livre « Diamants de Golconde » de Capucine Juncker
par Sandrine Merle

9 novembre 2024

Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce livre est le premier qui soit entièrement dédié aux diamants de Golconde ; jusqu’à présent, ils ne figuraient que dans des ouvrages généraux. Échanges avec Capucine Juncker l’auteur dont j’ai justement fait la connaissance, il y 10 ans, lors d’un voyage à Golconde.

À Golconde en 1688 - Photo de Lala Deen Dayal © The J. Paul Getty Museum
À Golconde en 1688 - Photo de Lala Deen Dayal © The J. Paul Getty Museum

Sandrine Merle. Le titre « Diamants de Golconde » sous-entend une région et non pas la ville ?

Capucine Juncker. Golconde a d’abord été un fort, puis une capitale et par extension, le nom de l’un des cinq sultanats du Deccan. Ces diamants mythiques furent exploités entre l’Antiquité et le XVIIIe siècle, dans des mines alluvionnaires situées dans toute la région du Deccan. Elles étaient réparties sur de vastes étendues entre les fleuves Godavari, Krishna et Penner et on n’est loin de les avoir toutes répertoriées. Golconde était surtout le grand centre de négoce.

S.M. Quelles ont été tes sources ?

Capucine Juncker. J’ai principalement étudié des sources françaises qui sont particulièrement riches. On parle souvent des écrits de Jean-Baptiste Tavernier, le marchand attitré de Louis XIV, mais il n’a pas été le premier à décrire les mines de Golconde contrairement à ce qu’il veut laisser croire. En effet, dès 1580 l’empereur Moghol Akbar fait venir des Jésuites à sa cour. Et cette tradition de recevoir des Européens (prêtres, enseignants et médecins…) se poursuivit avec ses successeurs Jagangir et Shah Jahan. J’ai aussi passé beaucoup de temps à chercher des diamants montés en bijoux sur les miniatures mogholes mais, avant Jahangir, ils ne figurent que sur des objets d’art : régalia, chasse-mouche, porte-plume, marchepied.

S.M. Dans ces mines, on a découvert des spécimens considérés comme les plus beaux et les plus extraordinaires ?

Capucine Juncker. Les Mines de Golconde sont réputées pour avoir produit (et ce, jusqu’à 1725, date à laquelle on en découvre également au Brésil) beaucoup de diamants de type IIa, autrement dit, du type chimique le plus pur, d’une transparence optique exceptionnelle. Mais je dirais surtout qu’ils véhiculent l’imaginaire le plus riche. L’Orlov, le Sancy, Le Hope, L’œil de l’Idole, L’Hortensia … les plus exceptionnels ont été baptisés. Leur parcours est connu grâce aux noms des propriétaires, souvent de grandes figures historiques qui se sont succédé depuis le XVIIIe siècle. Certains ont connu des destins rocambolesques. Prenons un seul exemple, le Régent, le plus gros et le plus exceptionnel à mon sens : découvert à la fin du XVIIe siècle, il a été dérobé, mis en gage, caché avant d'arriver au musée du Louvre en 1887.

Cope, Joseph, Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes, MV 1017. © 2016 GrandPalaisRmn (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

S.M. Dans ce livre, tu t’attaches à montrer comment ces merveilles sont arrivées jusqu’à nous ?

Capucine Juncker. Les Moghols, des guerriers nomades qui viennent d’Asie centrale, ont par tradition le goût des spinelles. Quand ils débarquent en Inde en 1526, ils commencent par apprécier la perle, ils vont aussi chérir l’émeraude de Colombie qui a la couleur de l’Islam ; ils la gravent de versets calligraphiques, de décors floraux. Et ils vont aussi apprendre à aimer les diamants, pierre fétiche des Hindous depuis l’Antiquité. Il devient le symbole du pouvoir royal et très peu sortent du pays. Un tournant a lieu quand la reine Victoria est proclamée impératrice des Indes en 1876 : ces pierres se mettent alors à circuler en plus grand nombre dans les cours européennes. Puis le négoce, via les maisons de vente aux enchères, s’empare de ces pierres qui passent alors aux mains des riches héritières et des joailliers américains comme Tiffany & Co., Harry Winston, etc. Si ces diamants n’avaient pas été associés au pouvoir, les Européens ne s’y seraient probablement pas autant intéressés.

Broche dite broche reliquaire de l'impératrice Eugénie. Bapst Christophe-Frédéric (1789-1870) © RMN-Grand Palais, Musée du Louvre Photo Stéphane Maréchalle

 

« Diamants de Golconde » aux Éditions Skira, 2024


Un écrin littéraire pour les Diamants de Golconde par Charlotte Wannebroucq. Only Natural Diamonds

Only Natural Diamonds
RARE - Diamants de Golconde
"Un Écrin Littéraire pour les Diamants de Golconde"
By Charlotte Wannebroucq, September 14, 2024


Courant octobre, l’univers des pierres précieuses va s’enrichir d’une nouvelle pépite littéraire. Capucine Juncker, autrice reconnue pour sa maîtrise des arcanes de la gemmologie et de l’histoire du bijou, nous propose un ouvrage rare : Diamants de Golconde. Première publication entièrement consacrée aux diamants légendaires de cette région indienne.

Golconde, ville aujourd’hui presque mythique, s’élève à travers les pages comme le berceau de pierres dont la renommée a traversé les siècles. Située sur le plateau du Deccan, près d’Hyderabad, elle fut autrefois le centre névralgique d’un commerce étincelant, où se taillaient et s’échangeaient les diamants les plus purs que la terre ait jamais produite. Ces gemmes, aux destins souvent tragiques, ornent les récits de l’ouvrage tout comme elles ont jadis paré les têtes couronnées des dynasties indiennes et européennes.

Emeraude colombienne impériale perle fine et diamant taille ancienne par Bhagat
An Important Colombian Emerald Natural Pearl Diamond Brooch by BHAGAT
© BHAGAT

L’autrice nous convie à un voyage éblouissant qui commence dans l’Inde antique, où les diamants de Golconde étaient déjà enveloppés de légendes. À travers une analyse précise de la géographie, de l’histoire et de la gemmologie, elle éclaire le lecteur sur la manière dont ces pierres furent non seulement des objets de désir, mais aussi des symboles de pouvoir et de spiritualité.

Bapst Christophe-Frédéric (1789-1870). Paris, musée du Louvre. MV1024;MV1024BIS.

L’ouvrage ne se contente pas de retracer l’histoire de ces joyaux, il nous fait également pénétrer dans les mystères qui les entourent. Du célèbre Koh-i-Noor, dont les vicissitudes ont marqué l’histoire de l’Empire britannique, au Hope, un diamant maudit selon les rumeurs, chaque pierre est ici un personnage à part entière, avec son propre récit, parfois tragique, toujours fascinant.

Replica del Diamante il fiorentino
©Paolo Penko Firenze

Diamants de Golconde est une exploration du pouvoir hypnotique que les diamants ont exercé sur l’imaginaire collectif à travers les âges. Histoire, légende et art, rendant hommage à ces joyaux qui continuent de briller dans les mémoires et les collections prestigieuses.

 

 

Diamants de Golconde- Diamonds of Golconda
SKIRA
Édition bilingue en français et anglais, reliée, 23 x 30 cm
208 pages, 125 illustrations
ISBN 978-2-37074-217-9

France - 30 October 2024 / 50 €
UK - 28 November 2024 / £ 45
USA - December 31, 2024 / $ 55