Les diamants de Golconde: mythe, histoire et science
De l’Antiquité jusqu’au XVIIIème siècle, l’Inde a été le principal producteur de diamants au monde (Bornéo étant modestement connue pour avoir été une seconde source). Les diamants historiques parmi les plus renommés proviendraient du mythique royaume de Golconde : le diamant bleu de Louis XIV, le Sancy, le Régent, mais aussi le Koh-I-Noor, le Darya-I-Noor, le Shah, le diamant Agra, l’œil de l’Idole et bien d’autres encore…
A l’occasion de l’exposition « Des grands Moghols aux Maharajahs, joyaux de la collection Al Thani » qui se tiendra dans le Salon d’Honneur du Grand Palais du 29 Mars au 5 Juin 2017, et dans laquelle on pourra admirer d’authentiques « diamants de Golconde », j’ai souhaité retracer l’histoire de ces mines mythiques et réévaluer d’un point de vue scientifique un terme souvent galvaudé.
« Golconde » est en effet le mot magique accolé aux diamants les plus recherchés par les professionnels de la joaillerie, les collectionneurs et les riches amateurs éclairés. Les diamants de Golconde représentent une sorte de Graal.
Qu’est ce qui les caractérise? Pourquoi sont-ils tant recherchés? Et comment, alors qu’ils ont été extraits pendant plus de deux mille ans, ont-ils pu devenir si rares sur le marché?
Quelques mots sur Golconde et son histoire mouvementée
Golconde est une ville située en Inde, sur le plateau basaltique du Deccan, à une dizaine de kilomètres à l’ouest d’Hyderabad, dans l’Etat actuel du Telangana.
L’ancien fort de Golconde a abrité la dynastie des Qutb Shahi à partir de 1518. La richesse diamantifère de cette région fut très convoitée dès l’Empire moghol (1526). Le sultanat islamique des Qutb Shahi s’est éteint en 1687, lors de la conquête du Deccan par le sixième et dernier Grand Moghol Aurangzeb (1618-1707).
Les mines légendaires de Golconde firent ensuite la richesse des Nizams d’Hyderabad qui administrèrent la région de 1724 à 1950.
Durant plusieurs siècles, la citadelle de Golconde fut le centre névralgique du commerce du diamant : y étaient taillés, polis et vendus dans le « jardin des gemmes » les diamants provenant de mines alentours. Kollur (ou Gani ou Coulour), un peu plus à l’est de la forteresse, était la plus célèbre de ces mines mais d’autres gisements se trouvaient dans la région de Kurnool et plus au sud, autour de Cuddapah. Les gisements diamantifères indiens s’étendaient au-delà du Deccan, des mines avaient été creusées dans la région de Sambalpur, (aujourd’hui l’Orissa) et de Panna (aujourd’hui le Madhya Pradesh).
Nous rappellerons dans un premier temps quelques récits qui ont contribué à la connaissance et à la réputation des diamants de Golconde. Puis, avec l’aide de François Farges, Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris et d’Aurélien Delaunay, Responsable de laboratoire et du service diamants du Laboratoire Français de Gemmologie, Paris (LFG), nous verrons les diamants de Golconde sous l’angle scientifique.
Un second article, qui sera publié pour l’ouverture de l’exposition, présentera quelques gemmes célèbres issues de ces gisements mythiques et retracera l’histoire de diamants spectaculaires appartenant à la Collection Al Thani.
Concernant les thématiques majeures de cette exposition, je me permets de vous renvoyer aux articles que j’avais écrits suite à la présentation d’une partie de cette collection au Victoria & Albert museum à Londres, durant l’hiver 2015-2016.
« Qui ne l’a pas vu ne pourrait le croire » : du mythe au récit.
Les diamants sont connus et appréciés de longue date en Inde. Le traité de l’Arthaçâstra de Kautilya, découvert en 1905, mais rédigé au IVème siècle avant J-C, fait mention du commerce qui existait autour des diamants dans l’Inde ancienne; ces derniers constituant déjà une source de revenus pour le Trésor Royal.
Par la suite, ont été diffusé en Europe plusieurs textes, contes ou récits de voyage, faisant part de l’existence de ces diamants et attestant de leurs échanges au cours des siècles. Ces récits ont grandement contribué à la légende qui entoure d’une aura magique les diamants de Golconde. En voici quelques extraits.
- Les Mille et Une Nuits
Dans les contes d’origine indienne – transmis par la Perse et recueillis par les Arabes -que constituent les Mille et une nuits, Sindbad le marin (second voyage) donne une des premières descriptions des merveilleux diamants que l’on trouve dans « la vallée des diamants « et que protègent des oiseaux gigantesques appelés « roc » (différentes orthographes possibles).
« Le lieu où le roc me laissa était une vallée très profonde, environnée de toutes parts de montagnes, si hautes qu’elles se perdaient dans la nue, et tellement escarpées qu’il n’y avait aucun chemin par où l’on y pût monter. (…) En marchant par cette vallée, je remarquai qu’elle était parsemée de diamants ; il y en avait d’une grosseur surprenante. Je pris beaucoup de plaisir à les regarder ; mais j’aperçus bientôt de loin des objets qui diminuèrent fort ce plaisir et que je ne pus voir sans effroi. C’était un grand nombre de serpents, si gros et si longs, qu’il n’y en avait pas un qui n’eût englouti un éléphant. Ils se retiraient, pendant le jour, dans leurs antres, où ils se cachaient à cause du roc, leur ennemi, et ils n’en sortaient que la nuit. (…) j’étais à peine assoupi que quelque chose, qui tomba près de moi avec grand bruit, me réveilla. C’était une grosse pièce de viande fraîche ; et dans le moment, j’en vis rouler plusieurs autres du haut du rocher, en différents endroits.
J’avais toujours tenu pour un conte fait à plaisir ce que j’avais entendu dire plusieurs fois à des matelots et à d’autres personnes touchant la vallée des diamants, et l’adresse dont se servaient quelques marchands pour en tirer ces pierres précieuses. Je connus bien qu’ils m’avaient dit la vérité. En effet, ces marchands se rendent auprès de cette vallée dans le temps que les aigles ont des petits ; ils découpent de la viande et la jettent par grosses pièces dans la vallée ; les diamants sur la pointe desquels elles tombent s’y attachent. Les aigles, qui sont, en ce pays-là, plus forts qu’ailleurs, vont fondre sur ces pièces de viande et les emportent dans leurs nids, au haut des rochers, pour servir de pâture à leurs aiglons. Alors les marchands, courant aux nids, obligent, par leurs cris, les aigles à s’éloigner, et prennent les diamants qu’ils trouvent attachés aux pièces de viande. Ils se servent de cette ruse parce qu’il n’y a pas d’autre moyen de tirer les diamants de cette vallée, qui est un précipice dans lequel on ne saurait descendre (…)
Je commençai par amasser les plus gros diamants qui se présentèrent à mes yeux, et j’en remplis le sac de cuir qui m’avait servi à mettre mes provisions de bouche. Je pris ensuite la pièce de viande qui me parut la plus longue ; je l’attachai fortement autour de moi avec la toile de mon turban, et en cet état, je me couchai le ventre contre terre, la bourse de cuir attachée à ma ceinture, de manière qu’elle ne pouvait tomber.
Je ne fus pas plus tôt en cette situation que les aigles vinrent chacun se saisir d’une pièce de viande qu’ils emportèrent ; et un des plus puissants, m’ayant enlevé de même avec le morceau de viande dont j’étais enveloppé, me porta au haut de la montagne jusque dans son nid. Les marchands ne manquèrent point alors de crier pour épouvanter les aigles ; et lorsqu’ils les eurent obligés à quitter leur proie, un d’entre eux s’approcha de moi : mais il fut saisi de crainte quand il m’aperçut. Il se rassura pourtant ; et au lieu de s’informer par quelle aventure je me trouvais là, il commença à me quereller, en me demandant pourquoi je lui ravissais son bien. « Vous me parlerez, lui dis-je, avec plus d’humanité lorsque vous m’aurez mieux connu. Consolez-vous, ajoutai-je ; j’ai des diamants pour vous et pour moi plus que n’en peuvent avoir tous les autres marchands ensemble. S’ils en ont, ce n’est que par hasard ; mais j’ai choisi moi-même, au fond de la vallée, ceux que j’apporte dans cette bourse que vous voyez. » En disant cela, je la lui montrai. Je n’avais pas achevé de parler, que les autres marchands, qui m’aperçurent, s’attroupèrent autour de moi, fort étonnés de me voir, et j’augmentai leur surprise par le récit de mon histoire. Ils n’admirèrent pas tant le stratagème que j’avais imaginé pour me sauver que ma hardiesse à le tenter.
Ils m’emmenèrent au logement où ils demeuraient tous ensemble : et là, ayant ouvert ma bourse en leur présence, la grosseur de mes diamants les surprit, et ils m’avouèrent que, dans toutes les cours où ils avaient été, ils n’en avaient pas vu un qui en approchât. Je priai le marchand à qui appartenait le nid où j’avais été transporté (car chaque marchand avait le sien), d’en choisir pour sa part autant qu’il en voudrait. Il se contenta d’en prendre un seul, encore le prit-il des moins gros ; et comme je le pressais d’en recevoir d’autres sans craindre de me faire du tort : « Non, me dit-il ; je suis fort satisfait de celui-ci, qui est assez précieux pour m’épargner la peine de faire désormais d’autres voyages pour l’établissement de ma petite fortune. »
Traduction Antoine Galland (1646-1715).
Cette légende de la vallée des diamants se retrouve dans le plus célèbre récit de voyage du Moyen-Age :
- Le devisement du monde dit aussi Le livre des merveilles de Marco Polo
Marco Polo (1254-1324) y relate, à mi-chemin entre réalité et imaginaire, l’essentiel des connaissances sur l’Orient qu’en avait l’Occident au XIVème siècle.
Dans le Livre III, au chapitre XXIX, « Du royaume de Mursili, où l’on trouve les diamants » l’auteur reprend la légende des oiseaux mythiques et des morceaux de viande fraîche que les hommes leur jettent pour récupérer les diamants. Et indique que les diamants provenaient de gisements secondaires, alluvionnaires : « On trouve en quelques montagnes de ce royaume-là des diamants : car lorsqu’il pleut les hommes vont aux endroits où les ruisseaux coulent des montagnes, et ils trouvent beaucoup de diamants dans le gravier ».
- C’est principalement dans Les six voyages de Jean-Baptiste Tavernier en Turquie, en Perse et aux Indes, 1676, que l’on découvre l’essentiel sur les mines du royaume de Golconde au XVIIème siècle.
« Je puis dire que j’ai fait la planche aux autres, et que je fus le premier de l’Europe qui a ouvert le chemin aux Francs à ces mines, qui sont les seuls lieux de la terre où on trouve du diamant ».
Voyageur au long cours, négociant – et fin connaisseur des pierres précieuses-, Jean-Baptiste Tavernier (1605-1689) visita l’Inde à plusieurs reprises entre 1640 et 1666. C’est lui qui rapporta à Louis XIV après son sixième voyage (novembre 1663- décembre 1668), quarante-six diamants, dont le célèbre diamant bleu, et mille cent deux autres de petites tailles.
Dans le second livre, entre les chapitres XV et XVIII, le voyageur-narrateur raconte avec de nombreux détails les différentes méthodes de récupération des diamants (exploitation de galeries où le minerai doit être concassé et exploitation de gisements fluviaux où sables et graviers sont passés au tamis), le négoce et les conditions de vie des mineurs, il évoque aussi la façon dont les indiens observent un diamant, dans le noir avec une torche tandis que les occidentaux font l’étude d’un brut de jour. Autre différence importante aussi, la taille des pierres qui se fait souvent sur place, surtout si elle présente des glaces. Tavernier constate que la brillance n’est pas spécialement recherchée et que la technique est sur ce point moins efficace qu’en Europe. S’il mentionne quatre mines, il en visite trois en fait -la quatrième étant Bornéo où il ne se rend pas.
A Raolconda, une mine découverte alors depuis deux cents ans, il observe que se trouvent « les pierres les plus nettes et les plus blanches d’eau » ; à Gani ou Coulour (Kollur), mine exploitée depuis un siècle , il compte quelques 60 000 travailleurs, hommes, femmes et enfants ayant chacun des rôles bien définis. Cette mine produit une considérable quantité de pierres mais d’une qualité relative. Jean-Baptiste Tavernier présente la troisième mine, la plus ancienne de toutes, Soumelpour « dans le royaume du Bengale » au nord-est, où travaillent 8000 personnes de tout âge et de tout sexe. Il note qu’on y trouve des diamants belles pointes ou pointes naïves, c’est à dire des diamants dans leur habitus octaédrique mais rarement des pierres de grande taille.
Ces récits, qu’ils relèvent du conte ou de souvenirs de voyage, témoignent de l’engouement intemporel et universel pour le diamant : le diamant est décidément « la plus précieuse de toutes les pierres ». Mais que dit la science de ces diamants de Golconde?
Du récit à la réalité scientifique
- Le point de vue du géologue
Les diamants de Golconde se sont formés, comme les autres diamants, dans le manteau terrestre à des distances d’au moins 140 km profondeur à hautes-pressions et à de hautes-températures, et ont été remontés à la surface grâce à des processus volcaniques singuliers. Ce sont des magmas de type kimberlitique ou lamproïtique, formés à de très grandes profondeurs, remontant rapidement à la surface de la Terre qui permettent la mise en surface de ces diamants.
Jusqu’à ce jour, la source des diamants alluviaux de Golconde n’a pas été trouvée. Cependant, au centre de l’Inde dans la région de Panna, des roches volcaniques porteuses de diamants, ont été identifiées depuis le début du XIX ème siècle : le conduit diamantifère de Majhgawan représente à présent près de 99% de la production en diamants de l’Inde. Ces roches volcaniques sont plus proches des lamproïtes que des kimberlites. Elles seraient remontées rapidement à la surface de la Terre, au Protérozoïque, il y a 1,5 milliards d’années. À l’époque, l’Inde faisait partie d’un super-continent appelé Rodinia.
Selon le Professeur François Farges, à l’exception du gisement de Panna, les gisements d’origine ont disparu avec l’érosion. Il ne reste pour l’essentiel que des dykes de lamproïtes éparpillés ici ou là. C’est ce phénomène d’érosion qui explique qu’on ait trouvé une forte quantité de diamants dans les gisements alluviaux de la rivière Khrisna au bord de laquelle se trouvent les mines de la région de Golconde.
Les bruts trouvés étaient souvent de forme arrondie « comme des galets », ou aplatie – mais ceci n’est pas dû à l’érosion mais au fait que les cristaux ont été fortement corrodés par le magma qui les a remontés.
- Le point de vue du gemmologue
Les scientifiques classent les diamants selon deux « types » principaux, type I et type II, selon qu’ils contiennent, ou pas, des atomes d’azote en remplacement d’atomes de carbone dans leur structure atomique. Cette différenciation est établie grâce aux techniques de spectrométrie infra-rouge et de transparence aux rayonnement ultraviolet court (254 nm).
Dans les diamants de type II, qui nous intéressent tout particulièrement, il n’y a pas d’azote détecté en spectrométrie infrarouge, c’est-à-dire que ce sont des diamants d’une grande pureté chimique, avec une structure atomique parfaite. Le type II se subdivise en deux groupes : les diamants de type IIa, très rares, (seulement 0,8% des diamants appartiennent à ce groupe) et sont généralement incolores, bruns ou roses. Les diamant de type IIb (contenant du bore) sont extrêmement rares (estimés à 0,1% de la production de la mine Premier en Afrique du Sud qui produit le plus de ce type de diamants) et voient leur couleur varier du bleu au gris bleu.
La plupart des diamants de Golconde appartiennent à ce type IIa. On parle « d’eau caractéristique » pour les diamants de ce type, qui sont très purs et d’un éclat sub-métallique. Aurélien Delaunay, Responsable de laboratoire et du service diamants du Laboratoire Français de Gemmologie, Paris (LFG) explique que les plus beaux diamants peuvent avoir une couleur surpassant l’étalon D. Les plus beaux « Golconde » seraient en quelque sorte définissables comme des « super D ».
Les « Golconde » peuvent présenter des glaces, des clivages, et quelques inclusions de sulfures -mais il est facile de tailler autour des rares inclusions de sulfures. D’ailleurs, récemment, le magazine Science (Vol 354, Issue 6318, 16. XII. 2016) révélait que l’analyse de ces inclusions a permis de mettre à jour que les gros diamants de type IIa se seraient formés à des profondeurs bien plus grandes que les autres diamants, au minimum 360 km de profondeur !
Les types IIa sont-ils tous alors des diamants provenant de Golconde?
Non! On associe, voire on confond bien souvent, mais à tort, Golconde et type IIa. Sont ainsi souvent assimilés à des diamants de Golconde, d’autres très beaux diamants de type IIa, mais qui proviennent du Brésil, ou bien d’Afrique du Sud ou bien encore du Lesotho.
Par extension commerciale, dans certaines ventes aux enchères ou en boutique, les types IIa sont appelés « diamants de Golconde ». Les limites de cette attribution touchent alors à leur fin, et le terme, galvaudé, perd son sens et sa valeur.
Une définition?
Pour le LFG, un diamant de type « Golconde » est un diamant de type IIa, de couleur D-E-F et de pureté pur à VVS, (very very small inclusion(s)). En plus de ces caractéristiques, les seuls diamants pouvant obtenir cette appellation au LFG sont des diamants importants (supérieur à 5 ct) et de taille ancienne (petite table, hauteur de couronne importante, colette ouverte).
Si et seulement si votre diamant possède toutes ces caractéristiques, alors vous pourrez repartir avec une lettre annexe au rapport d’identification de la pierre, mentionnant que votre diamant est de type Golconde.
Sources, lecture et informations complémentaires
Site du conteur André Lemelin « tous les contes »
Carl Ritter Géographie générale comparée (Die Erdkunde), (vol. IV, 2nde partie, p. 343, 1836)
Hofmeester Karin, « Les diamants, de la mine à la bague : pour une histoire globale du travail au moyen d’un article de luxe », Le Mouvement Social, 4/2012 (n° 241), p. 85-108.
Les six voyages de Jean-Baptiste Tavernier,… : qu’il a fait en Turquie, en Perse, et aux Indes…. [Vol. 2], Tavernier, Jean-Baptiste (1605-1689)
Éditeur : G. Clouzier et C. Barbin (Paris) . Date d’édition : 1676
Le diamant bleu de François Farges et Thierry Piantanida, Ed.Michel Lafon, 2010.
Science 16 Dec 2016
Vol. 354, Issue 6318, pp. 1403-1405
DOI: 10.1126/science.aal1303
« Large gem diamonds from metallic liquid in Earth’s deep mantle »
Evan M. Smith
Conférence du Laboratoire Français de Gemmologie.
« Les Diamants de Golconde »
Par Capucine JUNCKER, gemmologue
Annabelle HERREWEGHE – gemmologue au Laboratoire Français de Gemmologie
Aurélien DELAUNAY – responsable du Pôle Diamant au Laboratoire Français de Gemmologie
Jeudi 21 septembre 2017 à 18 heures – 58 rue du Louvre, 75002 Paris.
Retrouvez également notre article issu de la conférence « Les diamants de Golconde » dans La Revue Française de Gemmologie, numéro 202. Décembre 2017. pages 22-23-24-25-26.
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Visuel de « une » : « Le diamant d’Agra », 28.15 carats, couleur « naturel fancy intense pink ». L 1,8 cm; l 1,7 cm; D 1 cm.
@The Al Thani Collection 2015. All rights reserved. Crédit photo : Prudence Cuming.