Toutankhamon, le trésor du pharaon. Des roches spécifiques à la statuaire et au mobilier royal

L’Egypte ancienne abondait en métaux et en gemmes, mais aussi en roches. Les artefacts provenant du « Trésor de Toutankhamon » prouvent à qui les contemple combien les Egyptiens surent exploiter les richesses de leur monde minéral. La XVIIIème dynastie, dont Toutankhamon fut l’un des derniers représentants, appartient incontestablement à l’âge d’or des arts et de l’architecture de l’Egypte antique. L’emploi de matériaux « d’éternité » n’y fut jamais aléatoire et ne releva en aucun cas, selon les mots de Sydney Aufrère, d’ « un acte gratuit ». Le choix des métaux précieux et des gemmes sacrées, ainsi que la sélection des pierres de construction pour bâtir les pyramides, les temples, sculpter la statuaire, voire pour créer des objets d’apparat ou funéraires, relèvent d’une pensée profondément structurée par la religion et l’ordre cosmique. Il s’agissait de rapprocher souverains et divinités, et de laisser trace d’un règne, afin que le nom d’un pharaon ne soit jamais oublié et puisse résonner dans les siècles futurs. Les roches les plus recherchées étaient ainsi employées à élever des temples ou « châteaux de millions d’années ».

Les roches caractéristiques de l’Egypte pharaonique étaient le granit rouge, le quartzite, l’albâtre, le grès, la pierre de Bekhen, le grauwacke, l’amphibolite. Les Egyptiens du Nouvel Empire attribuaient à certaines roches plus de prestige qu’à d’autres. Sans se soucier de la proximité des sites géographiques d’extraction, ce sont les qualités intrinsèques des roches qui entraient en jeu : couleur, dureté, translucidité.

Trois roches en particulier, présentes dans la statuaire de Toutankhamon telle que nous la découvrons à la Grande Halle de La Villette, étaient fort appréciées pour figurer rois et divinités : la diorite (noir), l’albâtre calcaire (blanc) et le quartzite (rouge-orangé). La statuaire était pour le pharaon un moyen de manifester sa dévotion à l’égard des divinités. Parfois le pharaon, à l’égal des dieux,  devenait lui-même l’objet de la prière, du culte, parfois enfin, la statuaire dans son emploi funéraire jouait le rôle de gardien du temple, de protecteur dans le voyage du défunt vers l’au-delà. Ce sont toutes ces expressions figuratives que l’on découvre d’ailleurs tout au long du parcours de l’exposition.

Diorite, quartzite, albâtre, trois roches emblématiques de cette statuaire pharaonique, se retrouvent également sous forme d’objets d’art précieux. Ceux provenant de la tombe KV62 constituent d’extraordinaires témoignages directs du règne de Toutankhamon. De la matière à l’oeuvre, c’est tout l’esprit des anciens bâtisseurs de cette Egypte qui renaît sous nos yeux.

 

La diorite, cette roche noire symbole d’une terre fertile 

Le musée du Louvre s’associe à l’exposition « Toutankhamon, le trésor du Pharaon » en prêtant l’un des chefs-d’œuvre du département des Antiquités égyptiennes : la statue du dieu Amon protégeant Toutankhamon. Une oeuvre haute de plus de deux mètres, réalisée en diorite, qui ouvre la première salle de l’exposition parisienne.

Le dieu Amon protégeant Toutânkhamon. XVIIIème dynastie, règne de Toutânkhamon 1336 – 1326 av. J.-C. Au dos, sur le pilier dorsal, est gravé ce texte significatif du retour à l’orthodoxie voulu par l’entourage de l’enfant-pharaon : « Le roi de Haute et Basse-Égypte, le maître des Deux Terres, le maître des rites [Nebkhépérou]rê ; le ls charnel de Rê, son bien-aimé, le maître des couronnes [Toutânkh]amon, aimé d’Amon-Rê, roi de tous les dieux, maître du ciel ». Diorite. H. 215,2 x l. 43,3 x prof. 81 cm. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes. Prov. temple de Karnak ou de Louqsor. Achat 1920, ancienne coll. du prince Napoléon puis de Feuardent. © Musée du Louvre, dist. RMN – Grand Palais / Christian Décamps
Qu’est-ce que la diorite ?

C’est une roche plutonique opaque, finement grenue, dense et très cohérente, composée en proportions variables de feldspaths plagioclases (bytownite et andésine) et d’amphiboles (surtout de la hornblende) et d’un peu de mica biotite explique Erik Gonthier. Extraite en Nubie, sa couleur varie en fonction de sa composition chimique. Souvent gris foncé, les Egyptiens l’associaient symboliquement à la couleur noire.

Quelle symbolique pour la couleur noire ?

Sa couleur symbolisait la terre noire, les limons fertiles que répandaient les crues du Nil au moment des « vaches grasses ».

Les statues de Toutankhamon, qu’elles proviennent de Thèbes (Louxor) ou d’ailleurs, sont très rares. Pourquoi ?

A l’instar de toute la famille amarnienne, la mémoire de Toutankhamon fut condamnée par ses successeurs en raison de sa filiation avec Amenhotep IV-Akhénaton. Ce dernier était considéré comme hérétique. Il avait rompu avec les cultes polythéistes traditionnels et abandonné la ville de Thèbes, berceau des pharaons de la XVIIIème dynastie, pour instaurer le culte unique du dieu soleil (Athon) à Akhetaton (aujourd’hui Tell el-Amarna). Cette première tentative de monothéisme avait rapidement été abolie, peu avant le couronnement de Toutankhaton, dès lors devenu Toutankhamon. Cette statue du dieu Amon protégeant Toutankhamon témoigne de cette restauration des anciens cultes, dont celui rendu au dieu Amon. Pour autant, les successeurs de Toutankhamon éradiqueront son culte en faisant marteler toutes ses représentations et toutes les mentions de son nom après sa mort.

Quels éléments permettent d’identifier Toutankhamon sur cette statue ?

Toutankhamon est représenté au premier plan revêtu d’un costume de prêtre : pagne empesé à large ceinture et pardalide (peau de léopard) sur l’épaule gauche. Son identité est formellement attestée puisque deux minuscules cartouches gravés à son nom sont restés intacts sur le côté droit du pagne royal. L’ouvrier, chargé de détruire les signes de reconnaissance du pharaon, était-il analphabète ? C’est ce que supposent maints éminents spécialistes !

Derrière Toutankhamon, le dieu Amon est représenté assis, paré de ses attributs traditionnels. Il porte la barbe divine, un pagne plissé, un corselet et la couronne surmontée de hautes plumes. Il arbore des bijoux gravés avec grande finesse et précision : collier, armilles (bracelets de biceps) et bracelets. Son visage, en raison de la convention égyptienne selon laquelle le pharaon est l’émanation terrestre du pouvoir divin, a les traits de Toutankhamon.

Vincent Rondot, directeur du département des Antiquités Egyptiennes du Louvre, explique que cette statue est emblématique de l’idée que l’on se fait de la beauté « à l’égyptienne » : « ce visage doux et enfantin, presque féminin, est tout autant ce que nous voudrions reconnaître comme un portrait du roi que la caractéristique générale du style donné aux visages de cette époque. Les yeux en amande, le menton légèrement projeté en avant et la bouche charnue correspondent à l’iconographie des traits du visage de Toutankhamon tels qu’on les connaît par ailleurs ».

 

L’albâtre, symbole de pureté 

Qu’est-ce que l’albâtre égyptien ?

Selon Erik Gonthier, l’albâtre égyptien ou marbre-onyx est une roche tendre qui fut utilisée à toutes les époques de l’Antiquité égyptienne.

Il s’agit d’un produit minéralisé extrait de fissures du calcaire nummulitique du Djebel Mokkatam près du Caire à Beni Suef et à Hat-Noub situé à environ dix-huit kilomètres au sud-est de Tell el-Amarna. Ce sont Howard Carter et Percy Newberry qui en 1891 redécouvrirent ces carrières, où des fouilles archéologiques ont encore lieu.

D’origine sédimentaire, l’extraction de ce matériau, sous forme massive, se fait en surface du sol. De faible dureté, il présente des teintes variant du blanc crème ou jaune pâle au jaune-orangé (présence plus ou moins importante d’argiles). Il offre le plus souvent un aspect rubané avec une alternance « plus ou moins ondulante et irrégulière de bandes blanches et jaunes, parfois festonnées » (T. de Putter, C.Karlshausen). Plus l’albâtre est homogène, translucide et blanc, précise Erik Gonthier, plus il est recherché et incontournable au sein du mobilier funéraire du roi, principalement dans les vases canopes.

Le commissariat scientifique de l’exposition a opté pour le terme plus générique de « calcite » au lieu d’albâtre égyptien.

Que symbolisait la couleur blanche pour les anciens Egyptiens ?

La blancheur de l’albâtre symbolisait la pureté et la lumière.

Couvercle de vase canope en albâtre avec la tête du roi. « Je suis là pour protéger le défunt ». Inscription sur le coffre renfermant les vases canopes. Les organes embaumés de Toutankhamon ont été conservés dans un coffre à vases canopes reposant sur un traîneau. De chaque côté du coffre se trouve une déesse couverte d’or qui se tient les bras en croix en signe de protection : Isis, gardienne du foie ; Nephthys, gardienne des poumons ; Neith, gardienne de l’estomac ; et Selket, gardienne des intestins. Les formules inscrites sur le coffre-chapelle invoquent les quatre fils d’Horus. Contenus à l’intérieur, se trouvaient quatre cercueils miniatures en or, magnifiques répliques du cercueil du roi, préservant chacun un organe embaumé. Le coffre contenait quatre couvercles en albâtre  finement ciselée. Un symbole peint en noir sur l’épaule de chaque tête indique sa position dans le coffre. GEM 347-c. XVIIIème dynastie, règne de Toutankhamon. 1336 – 1326 av. J.-C. Hauteur : 24 cm. Largeur : 19 cm. Louxor, Vallée des Rois, KV62, chambre du trésor. © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy
Boîte en albâtre égyptien peinte et couvercle voûté avec ornement oral. GEM 255. XVIIIème dynastie, règne de Toutânkhamon. 1336 – 1326 av. J.-C. Albâtre, obsidienne (bouton) Longueur : 33 cm. Largeur : 17 cm. Hauteur : 24 cm. Louxor, Vallée des Rois, KV62, antichambre. © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy

Le travail de l’albâtre est magistralement illustré par plusieurs pièces de mobilier et par de rares objets funéraires

Un ensemble d’une cinquantaine d’objets en albâtre égyptien figurait dans l’hypogée de Toutankhamon : lampes, boîtes ou coffres, coupes à boire, vases, pots à parfums et à onguents dont celui merveilleux représentant le dieu Bès, un dieu bienveillant à la tête de lion qui tire une langue d’ivoire teinte en rouge..

Souvent peints d’ornements à motifs floraux ou géométriques, la plupart servaient à contenir des huiles précieuses et des onguents parfumés.

Vase à onguent en calcite sculptée sur un piédestal ajouré.
Pot cosmétique représentant le roi sous les traits d’un lion, sur lequel est peint une scène de chasse.
Vase en albâtre peint portant les cartouches de Toutankhamon et d’Ankhésenamon, posé sur un socle.
Barque aux têtes d’ibex.

Parmi les objets sculptés en albâtre figurent également cette barque aux têtes d’ibex et ce magnifique vase translucide qualifié de « coupe des souhaits » ou « coupe d’immortalité ». Tous deux sont exposées à la Grande Halle de la Villette.

Ce vase fut le premier objet aperçu par Howard Carter lorsque ce dernier s’introduisit dans l’antichambre du tombeau.

Calice en calcite peint.

La coupe d’immortalité est à mon sens l’un des plus beaux objets de l’exposition : elle allie une esthétique supérieurement raffinée à une émouvante symbolique d’éternité. Cette coupe est en forme de fleur de lotus ouverte qui se referme progressivement pour devenir bouton. De chaque côté est représentée la figure du dieu de l’infini « Heh » tenant dans ses mains une branche de palmier ornée du signe de la vie éternelle : la croix « Ankh ».

Sur le devant de la coupe est inscrit en caractères hiéroglyphiques ce court texte :  » Puisse ton ka vivre éternellement; puisses-tu, toi qui aimes Thèbes, vivre des millions d’années, le visage tourné vers le vent du nord et puissent tes yeux contempler le bonheur ».

C’est ce même voeu qu’Howard Carter (1874-1939) choisit pour épitaphe  : « May your spirit live, May you spend millions of years, You who love Thebes, Sitting with your face to the north wind, Your eyes beholding happiness ».

 

Le quartzite, une roche à caractère solaire 

Le Musée du Caire prête pour l’exposition de la Grande Halle de la Villette un remarquable colosse de près de trois mètres en quartzite monolithe, sur lequel demeurent encore quelques reliquats des vives peintures qui le recouvraient voici plus de trois millénaires. Cette statue, ainsi que celle en diorite prêtée par le musée du Louvre sont les deux uniques pièces de l’exposition qui n’appartiennent pas au tombeau de Toutankhamon.

Dénommée « Statue colossale de Toutankhamon usurpée par Horemheb », cette oeuvre se veut objet de prière et de culte du pharaon défunt. Elle clôt magistralement l’exposition.

 

Cette statue colossale (d’un peu plus de cinq mètres à l’origine) est traditionnellement associée à Toutânkhamon, bien qu’elle ait semble-t-il été usurpée par son successeur Aÿ, avant que le pharaon Horemheb ne se la réapproprie en faisant inscrire son nom dessus. Les traits juvéniles du pharaon, avec ses joues rondes et sa bouche aux lèvres pleines, rappellent bien les représentations de Toutankhamon, car ceux-ci furent repris, à quelques détails près, par ses successeurs Aÿ et Horemheb. Présentant des éléments traditionnels de l’image du roi en Égypte (couronnes et pagne chendjyt), ce colosse de quartzite fut découvert à Médinet Habou (à l’ouest de l’actuelle Louqsor) où il ornait (avec un second colosse aujourd’hui à Chicago) la salle hypostyle d’un temple mémoriel consacré au pharaon Aÿ. GEM 2223 XVIIIème dynastie, règne de Toutankhamon (1336 – 1326 av. J.-C). Quartzite. Hauteur : 2,85 m Louxor, Médinet Habou, temple d’Aÿ et d’Horemheb.

Qu’est-ce que le quartzite ?

Le quartzite égyptien précise Erik Gonthier est une roche ornementale massive qui contient près de 90% de quartz (oxyde de silicium). Cette roche siliceuse varie du blanc au gris clair, du rosé-orangé au rouge selon ses impuretés – ici des oxydes de fer. D’opaque à translucide, cet orthoquartzite est issu de la cimentation par diagenèse d’un grès.

Où se trouvaient les carrières de quartzite ?

Le quartzite, extrait à l’intérieur même des frontières de l’Egypte, provenait principalement des carrières d’Assouan et de celles du Gebel el-Ahmar.

Quelle symbolique pour cette roche ?

Ce sont les teintes rosé et rouge qui en ont fait une roche emblématique, associée symboliquement au rougeoiement du soleil, notamment à l’époque amarnienne durant laquelle il fut très employé, aussi bien dans la statuaire que pour des monuments royaux.

Il est une autre oeuvre majeure réalisée en quartzite rose : le sarcophage de Toutankhamon :

@ The Getty Conservation Institute

Nouvellement restauré, il contenait les trois sarcophages d’or et la momie du jeune pharaon. Resté à son emplacement d’origine au coeur de la tombe de Toutankhamon dans la Vallée des Rois, il est protégé à ses quatre angles de déesses ailées et couvert d’inscriptions pieuses hiéroglyphiques.

Le Getty Conservation Institute avait entamé en mars 2013 une collaboration de cinq ans avec le Conseil suprême des antiquités d’Égypte (SCA) dans le cadre d’un projet de conservation et de gestion de la tombe de Toutankhamon (KV 62). Aujourd’hui la tombe est parfaitement restaurée @ The Getty Conservation Institute
Cet égyptien regarde la tombe récemment restaurée de Toutankhamon dans la vallée des Rois. @ BBC.com

 

 

Sources et informations diverses

Mise à jour – 1er octobre 2022 : Fort du succès de l’exposition de 2019, « Toutânkhamon, le trésor du pharaon », la Grande Halle de La Villette s’apprête à présenter « Ramsès et l’or des pharaons ». Cette exposition se tiendra du 6 avril au 24 septembre 2023. A suivre !

Toutânkhamon, le trésor du pharaon, à la Grande Halle de la Villette
Exposition du 23 mars au 15 septembre 2019
211 avenue Jean Jaurès. 75019 Paris
Tous les jours de 10h à 20h. Dernière séance à 18h30
Billets en vente : www.expo-toutankhamon.fr

Pour feuilleter le livre de l’exposition, cliquez sur ce lien

A voir également : 

L’année 2019 marque le trentième anniversaire de la Pyramide imaginée par Ieoh Ming Pei. Divers événements sont organisés pour fêter cet anniversaire.

2019, année des 30 ans de la pyramide @Musée du Louvre

Moi, Taharqa, Pharaon des Deux Terres, au musée du Louvre
Automne 2020 : Cette exposition majeure dévoilera un pan de l’histoire de la vallée du Nil et de la Méditerranée, selon un parti pris à la fois historique et archéologique.

Le département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre est le plus ancien musée d’antiquités égyptiennes au monde avec le Museo Egizio de Turin. A travers les milliers d’oeuvres présentées sont illustrés l’art, les croyances et la vie quotidienne dans la vallée du Nil depuis la fin de la Préhistoire jusqu’à la conquête arabe. Le parcours dans les salles pharaoniques se répartit en deux niveaux : une présentation thématique et de civilisation occupe le rez-de-chaussée, tandis qu’une approche chronologique, historique et d’histoire de l’art est proposée au premier étage.

Pendant la durée de l’exposition Toutankhamon, le musée du Louvre organise dans ses salles d’exposition permanente un parcours intitulé « Vallée des rois »

Museo Egizio
Via Accademia delle Scienze 6. 10123 Torino
+39 011 5617776
info@museoegizio.it

Si vous avez manqué : Servir les dieux d’Egypte, au musée de Grenoble cet hiver, cliquez sur ce lien pour un aperçu.
L’exposition proposait une immersion archéologique dans la puissante ville de Thèbes en valorisant le fonds grenoblois, complété pour l’occasion par près de 200 œuvres du Louvre.

A lire  :

Cornaline et pierres précieuses. La Méditerranée, de l’Antiquité à l’Islam. Louvre, conférences et colloques, 1995, La documentation française.

L’univers minéral dans la pensée égyptienne. L’intégration des minéraux, des métaux, et des trésors dans la marche de l’univers et dans la vie divine. Sydney Aufrère. Institut français d’Archéologie orientale du Caire. 1991.

Les pierres utilisées dans la sculpture et l’architecture de l’Egypte pharaonique. Guide pratique illustré. Christina Karlshausen et Thierry De Putter. Connaissance de l’Egypte ancienne 1992.

Dans l’intimité de Toutankhamon. Ce que révèlent les objets de son trésor. Florence Quentin. First éditions. 2919.

Beaux Arts Hors-série. Toutankhamon, révélations sur les mystères du pharaon. Mars 2019

A consulter absolument : 

The Griffith Institute

Les archives complètes des fouilles sur dix ans ont été déposées au Griffith Institute peu de temps après le décès de Howard Carter par sa nièce, Phyllis Walker. Ce site est mon préféré pour revivre les fouilles de Howard Carter avec les exceptionnelles photographies de Harry Burton.

Pour un voyage virtuel :

Secrets d’Histoire – Ramsès II, Toutankhamon, l’Egypte des pharaons. France 2. Replay

La révélation des pyramides
EKWANIM Productions Réalisation Patrice Pooyard. Avec la participation d’Erik Gonthier.

BAM- Bâtisseurs de l’Ancien monde
Jayan Production. Avec la participation d’Erik Gonthier

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Tous mes remerciements à Erik Gonthier.

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