Chaumet : un hymne à l’hiver russe

Janvier 2018 – Alors que les Russes viennent de fêter leur nouvel an traditionnel, dans la nuit du 13 au 14 janvier selon l’ancien calendrier julien, Chaumet présente en hommage à la Russie une collection de onze pièces de haute-joaillerie intitulée « Promenades impériales ».

Bracelet en or blanc et or rose, serti d’un saphir Padparadscha ovale de Ceylan de 7,07 carats, et de diamants navette et taille brillant.

Cette collection est aussi un hommage indirect à ceux qui furent ses illustres commanditaires tels la Grande Duchesse Wladimir, ou le Prince Demidoff au début du XXème siècle. En témoignent les cahiers de commande et les dessins extraits des archives de la maison.

Cette collection est formée autour de trois pierres précieuses : le diamant, le saphir (bleu), et le saphir de couleur dit Padparadscha.

 

Broche en or blanc et or rose ornée d’un saphir Padparadscha de Madagascar de 1,92 carats, et de diamants navette et taille brillant.

Le Padparadscha est un saphir à la couleur rose-orangé très recherché et dont le nom signifie « fleur de lotus » en cinghalais. C’est une dénomination commerciale et non pas une espèce minéralogique. Chez Chaumet, cette pierre évoque l’aurore ou le crépuscule des hivers russes, en contraste avec le ciel bleu des journées d’hiver symbolisées par le saphir.

Boucles d’oreilles en or blanc et or rose serties l’une d’un saphir Padparadscha de Ceylan de 1,52 carats, l’autre d’un saphir Padparadscha de Madagascar de 1,71 carats.

Sept saphirs Padparadscha rivalisent de luminosité et d’éclat : notamment une taille poire de 16,31 carats, un cabochon de 9, 03 carats, une taille ovale de 7,07 carats. Cinq de ces gemmes proviennent de Ceylan; deux ont pour origine Madagascar, autre source de ces rares saphirs.

Eléments du collier transformable en or blanc et or rose. En arrière plan un saphir taille poire de Ceylan de 16,31 carats, et un cabochon de 9,03 carats provenant aussi de Ceylan.

L’architecture des bijoux, réalisée en diamants, est inspirée des Kokochnik. Le kokochnik fut un incontournable accessoire du costume féminin traditionnel du XVIème siècle jusqu’au règne de Nicolas Ier. C’était une coiffe ornée de perles et de broderies qui ressemblait à une grande tiare. C’est aussi un élément purement décoratif que l’on retrouve dans l’architecture russe et qui s’apparente à l’encorbellement.

Portrait de l’Impératrice Alexandra Fyodorovna par A. Malyukov. 1836
Alexander D. Grinberg (1885-1979). source : russianphotographs
Sertissage en atelier du cabochon Padparadscha sur le collier transformable.

Cette première collection de haute-joaillerie est une jolie manière de souhaiter «S novim godom» !*

 

*«bonne année» en russe

Crédit photo Chaumet

Chaumet
12, Place Vendôme
75001 Paris