L’Age d’or des Maharajahs

[section_title title= »Cartier, Boucheron et Melleriot dits Meller : trois interprétations indiennes de l’Occident »]

3._Diamond_turban_jewel_made_for_the_Maharaja_of_Nawanagar_1907_remodelled_in_1935_India
Aigrette du Maharajah de Nawanagar en or blanc et diamants. Inde 1907. Modifiée en 1935. Dix-sept diamants d’un poids total de 152,64 carats. H. 15 cm; l.6,5 cm. The Al Thani Collection. Tous droits réservés. Photo Prudence Cuming.

Les Maharajahs avaient hérité de pierreries et de joyaux remarquables. L’européanisation des mœurs leur inspira le souhait de faire remonter leurs bijoux et pierreries par des joailliers européens afin de les moderniser.

En effet, les maisons de joaillerie européennes offraient une alternative à la traditionnelle orfèvrerie kundan, avec notamment la technique du sertissage à griffes qui mettait en valeur les pierres et avec l’usage de nouveaux matériaux comme le platine, le plus précieux des métaux, réputé pour sa malléabilité et sa solidité qui permettaient de composer des montures toutes en finesse et légèreté. La couleur du platine (argent/blanc) s’associe parfaitement à l’éclat des diamants.

Chaumet, Mauboussin, Van Cleef & Arpels, Cartier, Boucheron, Mellerio dits Meller… Les joailliers de la place Vendôme connurent ainsi quelques épisodes éblouissants de leur histoire. A travers trois célèbres maisons et quelques pièces majeures, voici un aperçu de ce qui fut l’âge d’or de ces princes indiens.