Marie-Caroline de Brosses : mes années chez Boivin… et après

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Acte III : Marie-Caroline de Brosses, dessinatrice de bijoux indépendante


 

Scène 1 : MCB

Depuis 1993, Marie-Caroline de Brosses s’est lancé en nom propre, sous les initiales MCB. Elle continue à créer des pièces uniques, pour une clientèle élitiste constituée aussi bien d’anonymes et que de personnalités. Elle a également réalisé une collection de bijoux pour la maison Vuitton en 2012.

Sur le même principe que chez Boivin, les clients choisissent leur bijou d’après des dessins que Marie-Caroline réalise après le premier rendez-vous.

 

Scène 2 : Où l’on reconnaît matériaux, formes et couleurs

La créatrice poursuit sa collaboration avec les fournisseurs de diamants, de pierres de couleur, de perles, mais aussi avec des ateliers rencontrés durant ses années chez Boivin. On retrouve sur ces créations par exemple les perles de culture de la maison Rafaël.

Marie-Caroline de Brosses marie savamment pierres précieuses et fines à des bois exotiques comme le santal -découvert chez Boivin, et dont elle aime énormément le parfum – l’amarante, le gaïac, le bois d’amourette, l’ébène. Ou encore un bois français : le camphre.

Elle n’hésite pas à remonter une pièce ancienne lorsque la cliente souhaite moderniser un bijou. Ainsi, cette couronne de diamants du XIXème siècle que Marie-Caroline a réinterprété en un bijou contemporain monté sur bois d’ébène.

Quel dessin auriez-vous choisi?

La couleur préférée de cette dessinatrice hors-pair est le bleu que l’on retrouve sur nombre de bijoux sertis de saphirs de Ceylan, de tanzanites aux délicats reflets violets, ou de calcédoines bleues à la nuageuse opacité.

La nature reste une source d’inspiration importante chez MCB

Et l’humour n’est pas absent des céations

Scène 3 : un style, une signature 

Il est indéniable qu’une même « griffe » parcourt les pièces qu’elle a créés depuis 1970.

Olivier Baroin, en feuilletant les carnets de dessins de Marie-Caroline de Brosses explique, pour ce qui concerne certains dessins, qu’on « dirait du Belperron contemporain ».

L’expert y perçoit non pas des copies d’anciens dessins, mais des œuvres d’une transcendante continuité qui seraient la vision d’une Belperron du XXIème siècle.

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Crédits photos@Marie-Caroline de Brosses. Tous droits réservés.

 

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